Projets collaboratifs

 
Dans une approche interdisciplinaire qui cherche à associer une perspective littéraire et sociologique, ce projet postdoctoral propose d’étudier la traduction d’une expérience particulière, celle de la violence extrême, en un discours qui pose les conditions à la fois de sa propre compréhension et de sa propre incompréhension. Il part du constat que la Shoah a durablement modifié les modalités discursives de ce type de témoignage et cherche à sonder les problématiques conditions d’émergence de ce discours dans une perspective plurilingue et interculturelle, une perspective qui caractérise fondamentalement le témoignage après 1945. Telle est du moins l’hypothèse porteuse du projet, hypothèse qui le distingue des projets récents sur la mémoire des atrocités collectives.

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Ce projet explore l’intersection controversée et contestée entre les grandes religions, d’une part, et les personnes et communautés LGBTQ, d’autre part. Le mouvement de rejet des conservatismes religieux envers les mouvements LGBTQ a conduit dans l’ensemble à un désintérêt LGBTQ pour les religions ou pour le développement de formes alternatives de spiritualité. Les chercheurs participants au projet présentent des exemples de sources (espaces, objets, images, textes et performances) qui gagnent justement à être étudiées à la fois dans une perspective religieuse et LGBTQ. Ces sources incluent des espaces publiques (en particulier ceux où se déroulent des cérémonies religieuses) et les performances qu’ils accueillent, des objets d’archive et des œuvres d’art.

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Fils « adoptif » du président Thomas Jefferson, l’Américain William Short (1759-1849) fut chargé d’affaires en France pendant la Révolution française et le début de la période napoléonienne, ministre plénipotentiaire à La Haye et à Madrid, et un riche homme d’affaires de la jeune République américaine. L’objectif du projet est l’édition numérique sélective de sa correspondance, qui compte 10 000 lettres. Le projet est basé à l’Institute for Southern Studies de l’Université de Caroline du Sud et réalisé en collaboration avec le Center for Digital Editing, de l’Université de Virginie. Il publiera en accès libre une sélection d’environ 4 000 lettres. Marty Matthews (USC) et Monica Henry (UPEC) dirigent la publication.

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Le projet CEPASSOC, interdisciplinaire (trois disciplines : droit, histoire et sociologie) et international (cinq ordres juridiques) porte sur la protection sociale des travailleurs de plateformes et les apports de la citoyenneté sociale. Ce projet part du constat du développement de l’économie collaborative et des plateformes digitales qui sont de nouveaux intermédiaires entre consommateurs et fournisseurs. Ces fournisseurs ou agents qui peuvent être des particuliers, des travailleurs indépendants ou des salariés, commencent tout juste à faire l’objet de régulations étatiques dont l’étude est opportune et nécessaire. Son objectif est d’étudier ces nouvelles régulations et lois pour comprendre et analyser le statut des agents de plateformes à la lumière de la citoyenneté sociale, et en particulier celui des travailleurs/ses de plateformes de travail domestique. Nationale ou européenne, la citoyenneté sociale pourrait permettre une reconceptualisation des droits et obligations de l’agent, professionnel ou non, en dé/connection de son travail, dans un marché globalisé en mutation.

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Le projet FRACTEXT (2021-22), mené par Lucie Gournay (équipe IDEAL / IMAGER) avait pour objectif de développer un algorithme qui permette l’identification de la parenté des textes sur le plan linguistique et discursif.

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« Zones grises et Territoires: Transformations du travail et figure émergente du travailleur de plateforme – une comparaison France-Brésil (REGREYZandCo, ANR-21-CE41-0027) ». Ce projet porte sur les travailleurs de plateforme, pour interroger les formes classiques de précarité et d’informalité.

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L'équipe d'IDEAL collabore avec les laboratoires LISAA (Université Gustave Eiffel), FoReLLIS (Université de Poitiers) et CREA (Université Paris Nanterre) pour développer des travaux en linguistique de l'énonciation, notamment la Théorie des Opérations Prédicatives et Énonciatives.

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