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XIVe Colloque la transition espagnole « Conflit répression violence et avancées sociales de 1956 à nos jours »

Publié le 27 mai 2024

Colloque coorganisé le laboratoire IMAGER de la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l'Université Paris-Est Créteil.

XIVe Colloque la transition espagnole
XIVe Colloque la transition espagnole
Date(s)

du 30 mai 2024 au 1 juin 2024

  • Jeudi de 13h30 à 19h
  • Vendredi de 09h à 19h
  • Samedi de 09h à 13h30
Lieu(x)
Colegio de España
Cité Internationale Universitaire de Paris
75014 Paris, 7E Bd Jourdan.

Présentation

Le XIVe volet des colloques sur la transition espagnole (2024) sera consacré à l’analyse du conflit, de la répression, de la violence et des avancées sociales en Espagne, de 1956 à nos jours. Le point de départ en 1956 a pour objet de souligner le changement qui se produit dans la société espagnole après la fin de la guerre d’Espagne (1936-1939) et la difficile et longue période de l’après-guerre jusqu’aux années cinquante.

C’est l’année où une nouvelle génération qui n’a pas participé de manière directe à la guerre civile arrive à l’université et déclenche un mouvement de protestation, qui mêle enfants de vainqueurs et de vaincus, en remettant en question le régime de Franco, ce qui provoque bien évidemment une violente répression. C’est également l’année où le Parti Communiste Espagnol (PCE), la plus grande organisation d’opposition politique contre la dictature, propose une nouvelle stratégie, celle de la réconciliation — une des bases du processus de transition politique vécu ultérieurement —, qui constitue une reconnaissance de l’échec d’alternatives pour provoquer la défaite du régime.

L’année 1956 marque donc le début d’un cycle long de conflits qui va s’intensifier pendant les années 1960 et 1970, marquées par la violence — de l’État ou contre l’État — ; un cycle sans lequel il reste compliqué de comprendre le processus de démocratisation ultérieur, ainsi que les changements sociaux. La consolidation démocratique dans les deux dernières décennies du XXe siècle et le début du XXIe siècle ne va pas non plus sans conflits, le plus connu étant probablement celui du nationalisme basque, sans oublier d’autres mouvements sources de violentes contestations, comme l’écologisme et le pacifisme. A partir de la crise de 2008, les conflits vont s’intensifier, comme par exemple avec le 15-M en 2011 ou les mobilisations pour et contre l’indépendance de la Catalogne, où le rôle de la répression et de la violence est central et à l’origine d’une forte polémique.

De cette manière, les trois journées du colloque de 2024 comporteront des séances dédiées à l’analyse des conflits, leur répression, la présence de la violence et l’évolution des avancées sociales avec une approche à la fois diachronique et thématique, sans oublier la comparaison avec d’autres espaces, pour traiter des questions telles que l’évolution du cadre légal sur les conflits, les luttes pour l’obtention des droits politiques et des libertés, les revendications identitaires des nationalismes, les conflits pour améliorer les conditions de vie, le positionnement des acteurs politiques et institutionnels, le traitement donné par les médias ou encore les représentations culturelles de ces conflits.


Invité

Nous aurons aussi l’opportunité d’écouter la Conférence de Antonio Gutiérrez, Secrétaire général de Comisiones Obreras (1987-2000) : CCOO en la Transición a la democracia en España : una contribución infravalorada, vendredi 31 à 19h

En 1987, Antonio Gutiérrez est nommé Secrétaire général de CCOO et succède ainsi à Marcelino Camacho, figure historique de la confédération syndicale. Il est donc un témoin et protagoniste exceptionnel des années de la Transition en Espagne durant lesquelles CCOO a joué un rôle fondamental.


Programme

Jeudi
  • 14h15 -15h30 - Séance 1 : La mémoire de la violence
  • 16h- 17h15 - Séance 2 : Penser contre
  • 17h30-18h45 - Séance 3 : Les regards sur le passé
  • 19h - Conférence : Organizaciones obreras cristianas y renacer del sindicalismo de clase en españa (1946-1979)
Vendredi
  • 9h-10h - Séance 4 : Les approches à partir de la théorie
  • 10h30-12h15 - Séance 5 : Le conflit : moteur du changement politique (I)
  • 12h15-13h - Présentation de dernières publications
  • 14h30-15h45 - Séance 6 : Le conflit : moteur du changement politique (II)
  • 16h15-17h15 - Séance 7 : Exils et migrations : conséquences de la dictature
  • 17h15-18h45 - Séance 8 : Lutte syndicale et ccoo
  • 19h - Conférence Antonio Gutiérrez CCOO en la transición a la democracia en españa : una contribución infravalorada.
Samedi
  • 9h-10h15 - Séance 9 : La construction des discours (I)
  • 10h45-12h30 - Séance 10 : La construction des discours (II)
  • 12h30-13h30 - Séance 11 : L’influence externe sur la transition


télécharger le programme en pdf


Organisation

  • Directeurs
Zoraida Carandell // Université Paris Nanterre • Julio Pérez Serrano // Universidad de Cádiz • Alejandro Román Antequera // Universidad Paris Est – Créteil (IMAGER)
 
  • Comité organisateur
Jean-Stéphane Duran-Froix // Université Paris Nanterre • Virginie Gautier N’Dah Sékou // Université Paris Est-Créteil (IMAGER) • Géraldine Galeote // Université de Nantes • Pierre-Paul Grégorio // Université de Bourgogne • Karine Lapeyre // Université Paris Est – Créteil (IMAGER) • François Malveille // Université Paris Nanterre
 
  • Comité scientifique
Karine Bergès // Université Paris Est – Créteil (IMAGER) • Bénédicte Brémard // Université de Bourgogne • Brice Chamouleau // Université Paris 8 • Ricardo Martín de la Guardia // Universidad de Valladolid • David Martínez López // Universidad de Granada • Stéphane Michonneau // Université Paris Est – Créteil (CRHEC) • Maitane Ostolaza // Université Perpignan – Via Domitia • Severiano Rojo Hernández // Université Aix-Marseille • Allison Taillot // Université Paris Nanterre • Graciela Villanueva // Université Paris Est – Créteil (IMAGER)
 
  • Comité d’accueil
Ernesto Díaz Macías // Universidad de Cádiz • Lorenzo Lage // Universidad de Cádiz • Alberto Martín Torres // Universidad de Cádiz (coordinateur) • Nayeli Moctezuma