Le 10 mars 2021, lors de l'émission Cultures monde de Florian Delorme, Karine Bergès, professeure des universités à la faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l'UPEC, est venue parler des violences sexistes, notamment en Espagne.
Date(s)
le 10 mars 2021
Présentation
Dans les violences faites aux femmes, la justice joue un rôle protecteur fondamental. En 2004, l'Espagne adoptait la loi contre les violences de genre, qui prend en compte la responsabilité de la société. Comment un pays marqué par le patriarcat et le catholicisme en est-il arrivé à cette loi ?
Si les violences faites aux femmes sont un fléau planétaire qui n’épargne aucune société, force est de constater que certains pays se donnent plus les moyens que d’autres de tenter d’y mettre fin.
En 2004, le Parlement espagnol adoptait une loi considérée aujourd’hui comme une référence non seulement en Espagne mais aussi à l’étranger. Présentée par le gouvernement socialiste de l’époque de Jose Luis Zapatero, la "Loi organique de mesures de protections intégrales contre les violences de genre" apparaît comme un véritable tournant.
Le texte prévoit la création de tribunaux spéciaux, formation des juges et des magistrats et des dispositifs d’accueil pour les femmes victimes.
Karine Bergès est professeure des universités en civilisation espagnole contemporaine à la faculté LLSH de l'Université Paris-est Créteil et co-autrice de Féminismes du XXIe siècle : une troisième vague ?, publié en 2017 aux Presses Universitaires de Rennes