PrésentationLa globalisation a toujours été appréhendée en termes de valeurs. En sciences sociales, en littérature, comme en philosophie, l’accent est aussi bien mis sur les menaces que la globalisation ferait peser sur les valeurs traditionnelles que sur l’émergence de nouvelles valeurs qu’elle favoriserait. Cette perception duale s’est maintenue devant l’élargissement du concept : initialement décrit comme l’homogénéisation des modes de consommation, le terme désigne aujourd’hui une multitude de phénomènes économiques, politiques, socioculturels. Ne s’efface pas pour autant la crainte que suscite cette force globale toute-puissante de valeurs marchandes menant à la dilution, voire à la disparition des valeurs non-marchandes et collectives.
L’entreprise sous toutes ses formes – théorique, fictive ou réelle, à but non lucratif – sera au cœur des considérations qui porteront, entre autres, sur l’invasion de valeurs marchandes (frontières entre vie privée et vie professionnelle…). On s’interrogera sur l’impact sur l’écriture littéraire et les valeurs qui y transgressent.
Dans quelle mesure la globalisation affecte-elle les institutions traditionnelles de transmission de valeurs non-marchandes, fait-elle émerger des acteurs et discours « responsables », ou des pratiques visant soit à la pérennisation de ces valeurs, soit à leur remise en cause. La globalisation ne bouleverse-t-elle pas le concept même de valeur et ses représentations, dont les cadres de référence académiques que sont les aires linguistiques et géographiques ?
> programme à téléchargerEquipes organisatrices - FREE-LEA (Faire de la Recherche Ensemble en L.E.A.) rattachée à IMAGER (EA 3958) (UPEC & UPEM)
- CATI/HDEA (EA 4986) & VALE ( EA 4085) (Université Paris-Sorbonne) L.E.A. (UPEM)
(UPEM).